Looking for something

J\’ai dormi, en cumulé, 2 heures. Dont une dans une terminal d\’embarquement super bien éclairé, 30 minutes dans une pizzeria bien connue des SDF temporaires comme moi, et 30 minutes dans un train en direction à Oslo. De quoi dire que mon séjour commence bien…

Je suis peut-être fichée par les caméras à la station d\’Oslo parce que je suis la seule touriste qui est passé par les contrôles (vides) à 4h du matin. J\’ai déambulé ici et là pendant des bonnes heures jusqu\’à maintenant. Quand j\’y pense, réserver une auberge à 60 euros aurait été moins cher, en termes de bouffe et café, car je viens de payer 3,50 pour un gobelet de café au 7-Eleven. Aberrant.

Je pense qu\’une ampoule est en train de se réveiller. Oslo aussi. Les premiers trains arrivent et partent du centre d\’Oslo, capitale des parkas fluo, des longs manteaux d\’hiver, des gants de ski et des bonnets à volonté.

Jusqu\’à maintenant, je n\’ai pas réussi à trouver un hôte de Couchsurfing convenable dans une grande ville. Je pourrais ajouter à la capitalisation de mes connaissances en énonçant :

Petite ville ? Couchsurfing. Grande ville ? Auberge de jeunesse ou AirBnB.

Eh oui, il y a des choses qu\’on n\’apprend en se trompant.

Quand je suis arrivée à la gare centrale, ça m\’a fait beaucoup penser à Amsterdam. C\’était un temps de l\’année, un moment de la journée, un Starbucks qui y ressemblent beaucoup. Mais il y a beaucoup qui a changé entre temps.

Tout à l\’heure, je voulais voir à quoi ressemblera la première image que j\’aurai d\’Oslo (une fois le soleil se lèvera, à 9h45). Il neigeait… les flocons de neige, c\’est beau comme ils sont délicats. Au visage, is sont frais, mais n\’agacent pas comme la pluie. Je les ai vu tomber, comme de la poussière tellement c\’est léger. Avant d\’atterrir à Oslo, quand j\’ai aperçu la ville par la fenêtre, j\’ai pas pu m\’empêcher de sourire. On aurait dit que j\’étais chez le Père Noël, tout était blanc, avec des zones noires hésitantes entre l\’eau et la forêt. C\’est beau, une ville couverte par la neige. Il y a une impression de calme partout.

Ce voyage, même s\’il commence pas terrible, me fait sourire. C\’est quelque chose, se rendre compte qu\’on est en train de réaliser un rêve. Et se dire que des fois, les rêves ce sont des choses simples.

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